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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 23:04

L'avant course...

Jeudi 16h: Grand départ en direction de Roth... Dans la voiture avec Rod, premières discussions triathlon. Pas de réel stress mais beaucoup d'incertitude: Comment vont réagir nos corps avec autant d'effort?

Jeudi 20h: Arrêt en bord d'autoroute pour un petit repas. Nous commandons des pâtes; les plaques électriques ne fonctionnent pas! Ce sera donc un Burger King. (no comment)

Jeudi 22h: Arrivée à l'Holiday Inn de Schwalbach et là, premier gros choc en pénétrant dans le "parc fermé" de l'hôtel. En face de nous s'étalent une vingtaine de vélos de chronos, tous aussi blinquants les uns que les autres, tous équipés de jantes profilées ou de roues pleines... Nos pauvres petits vélos font peine à voir! Nous ne sommes plus ici pour rire: nous allons participer à un triathlon complet!

Vendredi matin: Une fois les tâches administratives réalisées (le tout en moins de quelques minutes), nous profitons pleinement de ce "festival du triathlon" où tous les articles possibles et imaginables liés au triathlon sont disponibles... Ce qui donne encore une bonne occasion de rêver sur l'un ou l'autre vélo ou sur quelques paires de roue en promotion. Me basant sur mon principe de ne rien utiliser le jour de la course que je n'ai déjà testé, je ne me laisse pas tenter...

Vendredi après-midi: nous consacrons une partie de l'après-midi à repérer le parcours vélo ... en voiture alors que Rod l'effectue en vélo (sous 34° C!). Effectivement, le parcours a l'air assez roulant, le bitume semble nickel, Greding est un vrai casse pates avec sa première partie à 10%

(estimation) et son faux plat interminable qui la prolonge et Solarberg qui par contre ne ressemble en rien au monstre annoncé...

Vendredi soir: nous replongeons une nouvelle fois de plein pied dans cette ambiance magique du triathlon avec la pasta party qui ne restera pas un moment inoubliable. Pâtes moyennes dans une tente surchauffée... Nous sommes tous contents de retrouver notre hôtel climatisé...

Samedi: Stéphane, soucieux du moindre détail s'est pris une deuxième roue avant à profil haut. Il me la propose et ne voulant pas l'utiliser pour la première fois le jour de la course, je l'accompagne pour un petit tour d'1h, suivi de la pose de notre vélo au parc et d'une petite sieste... En fait, de sieste, il n'en fût pas du tout question car avant de partir, nous avons dû passer 1/2h au "festival du triathlon" pour racheter de nouveaux pneus afin que Stéphane soit 100% certain de ses montures... Bon, après, il a fallu les monter et là, on a encore perdu un peu de temps (disons 1 petite heure..) et une nouvelle petite demi-heure après le tour en vélo pour acheter les chambres à air numéro 4 et 5. On n'est jamais assez prudent! Nous serons finalement au lit à 21h après un "pasta - all you can eat" à l'hôtel à seulement 10€. Le vrai bon plan (à part le verre de vin que Rod, Stéphane et Jérôme ont tenté de boire)

 

Juste avant la course...

Dimanche 04h: Le réveil sonne déjà. La nuit ne s'est pas trop mal passée.

Je me suis endormi relativement vite et je n'ai pas trop le sentiment de n'avoir passé qu'une demi-nuit. Probablement l'adrénaline. La salle de restaurant ouverte dès 04h ce jour-là est remplie de triathlètes concentrés sur leur sujet. Je m'enfile 2 morceaux de Gatosport et un demi-sandwich à la confiture... Je me sens prêt!

Dimanche 05h: Nous avons décidé de prendre le shuttle pour nous rendre au canal (histoire d'éviter les énervements éventuels liés à des embouteillages ou des problèmes de parking). Sur le chemin, nous constatons effectivement de très longues files de voiture et profitons d'un traitement VIP en dépassant tous ces triathlètes et spectateurs à bord de notre bus. En arrivant sur place, nous réalisons la grandeur de l'événement: une sono omniprésente, des voitures dans tous les sens, des dizaines (centaines) de personnes arrivant en vélo, un dispositif impressionnant, 3 montgolfières, un hélicoptère qui survole la zone et au bas du pont, déjà des centaines de triathlète qui vérifient une ultime fois l'état de leur vélo dans le parc...

Dimanche 06h: Je place mon sac pour la première transition, je retire la housse de protection de mon vélo et vérifie l'état de mes pneus que c'est déjà le départ pour les professionnels. Avec Rod, nous nous plaçons en bord de canal et vivons en spectateurs le départ de cette course donné par un coup de canon... Ca se rapproche, vivement qu'on y aille Dimanche 06h48: nous assistons émerveillés à la sortie du canal des premiers. Impressionnant. Chrissie Wellington tire la langue pour saluer le public! Sympa. Je suis sous le charme!

 

Natation

07h30: nous sommes appelés à nous mettre à l'eau. Un dernier encouragement avec Rod et nous rejoignons chacun la ligne de départ. L'eau est étonnamment bonne (j'ai des doutes sur les 22° annoncés). Je m'assure d'avoir pied et marche pour garder toutes les forces de natation...

07h35: Le départ est donné. Enfin partis pour ce terrible objectif...

Derrière moi, je vois que bon nombre d'athlètes de ma vague n'ont pas encore eu l'occasion de se mettre à l'eau. Nous partons donc assez dispersés, ce qui est parfait: cela nous évite donc le moindre choc et cela me permet de tout de suite me mettre dans mon (petit) rythme. Dès les premiers mètres, je sens que j'avance pas mal. Bonne flottaison, respiration principalement tous les 3 temps. j'ai même l'impression d'accrocher des pieds... C'est tout bon. On n'a pas encore atteint le premier U-turn (1400m?) que je dépasse quelques bonnets jaunes (partis 5 minutes avant) et même un bonnet blanc (parti 10 minutes avant)... Celui-là, je le plains!

08h03: Seulement 28'43 pour rejoindre le U-turn... J'avais imaginé 33-34 minutes et pourtant, mes pulsations sont sous contrôle: mon cardio m'indique 139 pulsations à ce moment-là. Le soleil se lève petit à petit. les premiers rayons font leur apparition et j'ai l'impression d'être un nageur hors-pair car je continue à rattraper des bonnets jaunes. Me voila même "bloqué" par des rouges et des bleus partis 15 et 20 minutes avant moi... Au retour à la ligne de départ, je suis à un peu plus de 58 minutes, ce qui donne un retour en un peu plus de 29 minutes. Je suis constant dans l'effort et je ne force pas. C'est magique!

08h45: deuxième U turn. Pulsations un peu plus élevées à 143 mais pas de sensations de fatigue. Rien aux bras, pas bu une seule tasse non plus d'ailleurs. Exceptionnel. cela fait 1h10 maintenant que je suis dans l'eau, je me dis que Rod est en train de sortir de l'eau et que dans quelques minutes, je deviendrai un Ironswimmer!

08h55: 1h20'05; c'est le temps dont j'aurai eu besoin pour 3800m. J'aurais signé à 2 mains et 2 pieds pour ce temps avant de partir. je suis super content

 

Transition 1

Pas d'affolement aux transitions: c'est le mot d'ordre. Je remonte donc vers la tente en marchant, prends mon sac et trouve une place pour me changer. Là, une "fraulein" vient pour me prendre mon sac. J'essaye de lui expliquer que c'est le mien et que ce sont les 2 autres qui se trouvent par terre qu'elle doit prendre pour ranger. Et c'est à ce moment-là, alors qu'elle retourne mon sac sur la table que je comprends qu'elle est là pour m'aider! je me déshabille donc (complètement..). elle me tend mes affaires pour m'habiller et range ma combinaison dans le sac pendant que je me chausse. je le remercie et m'en vais chercher mon vélo. Un concurrent me fait remarquer que mon dossard accroché dans le dos avec des épingles de sureté a pris un peu de liberté... De nouveau, une bénévole m'aide à le rattacher. Génial. Un peu moins de 8 minutes pour cette transition mais la situation est sous contrôle.

 

Vélo

Km 0,5: les spectateurs sur le bord de la route nous encouragent; cela donne un sentiment d'invincibilité... même si je sens que mon ventre a eu l'occasion de bien se contorsionner dans l'eau. Je pars sur des bases très raisonnables. Cela ne sert à rien d'affoler les chronos, il faut maintenir le cardio en dessous des 140 puls et si possible des 135 pulsations.

km 4: Une moto me dépasse et quelques mètres après, un avion... Chrissie Wellington me dépasse à une vitesse impressionnante. Ce sont dans ces moments-là que l'on voit vraiment la différence entre un amateur qui réalise un défi et une professionnelle qui vise un record du monde... On ne parle plus vraiment du même sport... Le temps de penser à ça qu'en dépassant la penalty box (et les toilettes qui étaient à côté), je commence à me demander si je n'irais quand même pas faire un petit tour aux toilettes. Ca me semble vraiment trop tôt et ça a l'air de tenir...

km 7: premier ravito. effectivement, c'est royal! les bénévoles (aidés ici par l'armée) s'étalent sur quasi 150m et vous proposent un peu de tout... Je n'ai encore pas bu grand chose mais l'ISO ne passe pas très bien... Par contre, l'eau est OK.

km 36: Pied de Greding. Nous venons de passer un premier point de chronométrage électronique. Je me dis qu'à la maison, ma femme verra que je suis bien parti. Cela doit être rassurant. L'ambiance dans Greding est vraiment sympa. Une sono de l'organisation qu'on entend à des kms à la ronde, du monde de chaque côté de la route qui vous encourage. On monte (presque) tout seul... Le dessus de Greding est plus difficile car le vent plutôt favorable jusque là est maintenant quasi de face et même si il n'est pas très puissant, ce n'est jamais très agréable...

km 55: Premier arrêt aux toilettes... l'Iso me donne mal un peu mal au ventre mais l'eau passe (c'est déjà ça) En fait, quand je bois l'iso (ou que je prends un gel), j'ai du mal à me mettre sur mon prolongateur pour une longue distance. A posteriori, je me dis que c'était un mal pour un bien. En effet, je suis obligé de ne pas trop forcer et de rester dans le facile. Je bouclerai finalement le parcours à seulement 134 pulsations de moyenne, ce qui devrait me laisser suffisamment de fraicheur pour après.

km 70: le moment que chaque triathlète attend à Roth: l'ascension de Solarberg. Ce n’est pas trop en pente (enfin juste ce qu'il faut) mais quelle ambiance. L'ayant reconnu la veille, je commence par me mettre sur mon 34-25 pour éviter toute surexcitation négative... Cette côte, c'est comme une arrivée en montagne lors du tour de France. De nouveau une sono, un orchestre et du monde sur plusieurs rangées qui vous encourage... une fois les barrières nadar terminées, la route est noire de monde. En fait, il n'y a plus de route, c'est juste une marée humaine qui s'efface devant vous au dernier moment. C'est unique. on en oublie presque les efforts consentis depuis lors (et surtout les efforts à encore réaliser)

km 85: je termine le premier tour en 3h03. Je suis à pratiquement 28 de moyenne (arrêt compris évidemment...) Mal nulle part mais content quand même d'entamer le 2e tour. Pour moi, mentalement, il faut arriver au sommet de Greding, soit le km 125. Le reste (soit presque 55 kms quand même) ne devrait être qu'une formalité... je suis parvenu à manger une barre énergétique et 1 seul gel sur le premier tour. J'ai peu bu mais il ne fait pas encore trop chaud à ce moment-là. je me sens bien. Je pense qu'il ne peut rien m'arriver. (mieux vaut être confiant et sur de soi quand on aborde une telle épreuve).

km 93: je me rappelle avoir mis dans ma poche un sandwiche confiture que je m'étais fait le matin. Pas certain que ce soit la meilleure alimentation pour un triathlon mais un demi passe. C'est déjà ça de pris.. Les kms s'enchainent correctement

km 121: Je vais entamer la deuxième montée de Greding. Je sors d'une dizaine de kms très roulant (entre 31 et 35 kmh), en partie sur le prolongateur, en partie en mode digestion. Mais je suis frais. Dans la montée, je me fais (encore) dépasser par des équipes relais, de vrais missiles mais pas d'excitation, chacun ses objectifs. je monte donc à mon rythme et n'ai pas l'impression de flancher. Mon rythme est assez constant. je maitrise ma course.

km 170: Solarberg n'a plus été de la même intensité que la première fois (super quand même). Je finis mon 2e tour en 3h08 soit 5 minutes de plus que le premier tour avec 3 arrêts pipi pour un arrêt complet au premier tour... je commence un peu à sentir mes jambes mais vu que je ne suis pas monté une fois dans les tours, je n'ai pas cette sensation de jambes lourdes que l'on pourrait avoir lors d'une sortie de 50 kms avec des copains où l'on essaye de suivre dans les côtes.

km 180: Je termine sur le petit plateau, m'assurant de détendre au maximum mes jambes avant l'épreuve suivante. Au total: 6h30 pour 180 kms. Pratiquement 27,7 kmh de moyenne pour 1460 m de d+ et donc seulement 134 puls. je me dis que le contrat est plus que rempli. Je suis de nouveau au-delà de mes espérances...

 

Transition 2

De nouveau, on s'occupe de moi comme si j'étais détenteur du record du monde. A peine descendu de mon vélo qu'un bénévole s'en occupe alors qu'un autre me tend déjà mon sac pour le marathon. Dans la tente, même attention, on m'aide à repartir au plus tôt... Un peu moins de 4 minutes et me voila déjà reparti...

 

Marathon

km 0: C'est très étonnant mais en partant pour la course à pied, je fais complètement abstraction de ce qui s'est déjà passé. C'est comme si je commençais une nouvelle épreuve.

km 2: Je continue dans mon approche prudente. je garde les pulsations sous contrôle à 140 et m'arrête au ravito.. L'Iso et les gels ne passent pas beaucoup mieux debout qu'assis sur un vélo. Tant pis, ce sera à l'eau pour la suite. Cela n'a pas été un problème jusqu'à présent. Pas de raison que cela change. Mes premiers kms sont de très bonne facture.

km 6: Mon rythme est très bon. les pulsations se sont calées à 135 et mon rythme est maintenant légèrement inférieur à 10 kmh. Ayant quitté T2 en 8h02, je me mets à rêver d'un marathon en 4h30 et donc d'une arrivée en 12h30... Ce serait incroyable km 10: 1h00'06: J'ai un peu ralenti mais tout se passe toujours correctement. Les éponges mouillées me font un bien fou. Je n'avale que quelques gorgées d'eau par ravito mais ça tient...

km 14: je croise Rod... Pratiquement 9h30 que nous sommes partis et première fois que nous avons l'occasion de nous revoir. Il a l'air très bien et d'après nos calculs, je ne suis qu'à 6 minutes de lui. Il me suffit de continuer à mon rythme et petit à petit, je le rattraperai. Je nous vois bien terminer ensemble, ce serait super...

km 16: Après 1h40 de course à pied, C'est la fin. En un coup, les crampes se sont faites beaucoup plus importantes. J'ai du mal à courir. Je me mets à marcher. Moi qui me sentais surhumain il y a quelques minutes encore, je suis maintenant rattrapé de plein fouet par la dure réalité des courses d'endurance...

km 17: Je me relance sur quelques centaines de mètres mais j'imagine que cela n'est pas beau à voir. Le moral descend un peu... Je fais mes calculs pour rentrer en moins de 13h... il me reste 25kms à faire en 3h10. C'est possible mais il ne faudra pas trop trainer...

km 18: je refais mes calculs pour arriver en moins de 14h... je dois maintenant faire 24 kms en moins de 4h... Du 6 kmh, cela doit être possible quand même...

km 20: les crampes s'accentuent et je me fais un nouveau stop aux toilettes. Assez bizarrement, j'ai l'impression d'être dans une émission "video gag" où on est en train de transporter la cabine des toilettes dans les airs avec une grue. J'ai la sensation que ça tourne dans tous les sens... Il faut absolument que je resorte de là au plus vite...

km 22: Non seulement je ne cours plus mais maintenant, je me sens obligé de m'asseoir. Je me limite à 1 minute montre en main, mon dieu que cela passe vite... Un bateau qui doit s'occuper de la sécurité le long du canal s'arrête pour s'assurer que tout va bien. Je fais signe que oui et repars... Et si finalement, je n'arrivais même pas dans les délais?

km 25: la "délivrance". Alors que je me suis plusieurs fois penché le long de la route sans réaction de mon corps, cette fois-ci, je me vide de tout ce qu'il devait y avoir dans mon estomac et ce qui était resté en lévitation dans mon œsophage...

km 26: je revois Rod. Lui est toujours bien; il va terminer son ironman dans les 13h... En me voyant, il a l'air inquiet, ce qui ne me rassure pas; cela ne me surprend pas non plus... Il y a quelques minutes, c'était pire... De 6 minutes, j'ai maintenant 7 kms de retard (et à mon rythme actuel), ça veut dire beaucoup...

km 27-28-29-30-31: cette petite boucle est interminable, horrible, en pente, trop pénible... Néanmoins, je suis parvenu à recourir un peu... Je vais rentrer dans les délais...

km 32: je rejoins le canal et reprend quelques gouttes de coca... J'ai peaufiné mon style de marche nordique... A ce niveau-là, on ne parle plus de course!

km 36: nous quittons cet interminable canal. Il n'y a plus trop de monde autour de moi mais les quelques spectateurs restant encore sur cette partie du parcours nous encouragent toujours et encore. Je vais terminer et maintenant que ça commence de nouveau à aller un peu mieux, je vais même peut-être terminer en moins de 14h.

km 38: Ca y est: l'adrénaline de la fin, une nouvelle jeunesse, appelons-ça comme on veut mais je recours de nouveau, pratiquement comme au km 0.

km 40: J'arrive dans Roth. Je vais réussir mon challenge. je suis super content. J'accélère encore. j'ai l'impression d'avoir un nouveau corps. J'en suis presqu'à me dire que je pourrais encore faire 10 bornes..

km 42: C'est le moment magique de la journée: il est 21h30. Nous sommes dans la pénombre et je pénètre dans le stade. véritable show son et lumière pour ces 150m avec le speaker qui crie votre nom et 3000 personnes qui vous font une véritable standing ovation sur plusieurs niveaux. Inoubliable! Et à la fin, qui vous remet votre médaille de finisher? Chrissie Wellington... Oui, je suis bien sous le charme!!!

 

Au total, j'aurai mis 14h01'23. Je pourrais être frustré car je suis passé à côté d'une superbe performance chronométrique mais au vu de ma course, je suis super content et fier de ce que j'ai accompli. J'ai vraiment bien géré ma course et physiquement parlant (les jambes en tout cas), ça va. Je ne suis pas dans un état d'épuisement trop avancé. Je suis fatigué évidemment mais c'est correct. J'ai pu reprendre ma voiture par après pour aller à l'hotel et prendre un verre avec tous les ironmen belges qui ont tous brillamment franchi la ligne d'arrivée. (Rod en 12h45, Stéphane en 10h40, Jérôme en 11h23 et Pierre en 12h59). De là à recommencer l'année prochaine?

Non, pas l'année prochaine mais pourquoi pas après !!!

 


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commentaires

W
I learned swimming at my eighth slandered. The beauty about this skill was we would not forget this ever once we learned properly. In this never be overconfident and know your limits always it will save your life.
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L
bjr<br /> j ai pris plaisir à lire votre résumé de roth 2010<br /> je serais au départ cette année de cette magnifique épreuve<br /> merci pour ce récit<br /> ludo
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O
<br /> Salut olivier,<br /> Present cette année sur ce formidale challenge Roth,je vise come toi moin de 13h00 et bien sur a Zurith...<br /> <br /> Sportivement<br /> <br /> <br />
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F
<br /> Olivier, je suis méga impressionné de ce que tu as fait. Ton explication est passionante, je m'y serais presque cru... Je viens de terminer péniblement le 1/2 d'Eupen, je n'ose imaginer un iron<br /> complet...<br /> <br /> Un ENORME bravo à toi et aux autres ironmans, vous êtes des extra-terrestres!!!!<br /> <br /> Amicalement<br /> <br /> 1/2 iron Fred<br /> <br /> <br />
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O
<br /> bravo pour ta course et merci de nous la faire partager par ce beau commentaire. je fais mon premier ironman dans un mois à Cambrai et je commence à avoir des fourmis dans les jambes<br /> <br /> <br />
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