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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 19:29

Avant-hier était probablement le dernier événement sportif de l’année avec la « Der des Der » organisée par Nic.

 

Au départ de ce nouveau rendez-vous incontournable, nous étions 14 cyclistes au rendez-vous très matinal (départ à 8h du matin) à Namèche pour nous élancer à l’assaut du magnifique parcours de 160 kms dans la région namuroise agrémenté de 5 ( ?) côtes officielles pour un dénivelé total de 2350m.

 

Dès le début, l’ambiance est très bon enfant avec une question qui revient sur toutes les lèvres : Comment Rod va-t-il parvenir au bout de ce parcours avec encore plus ou moins 2g d’alcool dans le sang ?

 

Dès le départ donc, le ton est donné : Nic se met en tête du peloton et mène un bon petit train dans la vallée du Sanson. Nous roulons à du 28 à l’heure dans ce long faux plat. Le groupe semble assez homogène…

 

Premier grand moment : Le triple mur du Monty après seulement une petite vingtaine de kms. Au pied de la côte, tout à gauche : on sait juste que, comme son nom, nous allons faire face à 3 murs… Peu d’entre nous savaitt qu’en réalité, nous devrons gravir une côte de 1900m à 9% de moyenne avec des passages à 21% (sur 5m) et d’autres à 17% (sur 100m). Chacun part donc à son aise, sachant que seule une bonne gestion de l’effort nous permettra de rejoindre l’arrivée sans encombres… Tous … sauf Peter qui se lance sur les rampes en danseuse avec un braquet impressionnant. De mon côté, j’ai les jambes un peu lourdes, en partie dues à un ultime match de foot joué 2 jours auparavant, en partie dues aux 2 coupes de champagne de la veille et en partie dues aux 5 petites heures que j’ai eu l’occasion de dormir… Enfin bref, les sensations sont moyennes et si la semaine dernière, je râlais de ne pas avoir de plus grand plateau, cette semaine, je râlais de ne pas avoir de triple plateau ou en tout cas de plus grand pignon. Avec mon 34-25, c’était très juste et j’ai passé la quasi totalité de la côte en danseuse… Je ne me souviens plus avoir fait ça depuis mon adolescence… Très dur… Après 1 bon kilomètre, j’hésite quant au nombre de murs déjà passés. 3 certainement, peut-être 4 déjà… Un peu plus loin, la route part vers la droite, et là, stupeur, cela repart de plus belle... Je me remets donc debout sur mes pédales pour terminer la côte, passant Peter en train de marcher à côté de son vélo… Pas bon signe tout ça. Etonnamment, Rod arrive au-dessus de la côte en un seul morceau, bien au sein du peloton.

 

Le long de la Meuse, Nic accélère « un peu » et nous nous retrouvons tous en file indienne… tous sauf Peter... Quoiqu’il en soit, ça roule bien et sur le plat, j’adore cette impression de puissance quand nous roulons à du 35-38 sans devoir vraiment forcer… Quelques passages plus pentus et nous voila déjà dans la vallée de la Molignée où Nic nous remet en ligne pour quelques nouveaux kilomètres avalés à très vive allure : c’est grandiose. Par contre, les kilomètres suivants (du 50e au 70e) ne sont qu’une succession de descentes et de côtes devant nous amener progressivement au point culminant de la « randonnée ». Juste avant le premier ravito, organisé de nouveau de main de maître par Nic et Rod, je tente le tout pour le tout en essayant d’attaquer Nic dans la dernière ascension. Avec les jambes que j’avais avnat-hier, ça n’a été qu’un feu de paille mais au moins, j’aurai essayé…

 

Ravito 4 étoiles donc qui nous permet de voir que chacun semble encore plus ou moins en forme… On peut continuer. Une nouvelle petite côte et voila notre premier problème de grande envergure : une double crevaison de notre guide… 10 minutes de perdue dans l’aventure. Rien de grave évidemment. Nous nous lançons alors dans la côte de Heer où les efforts consentis jusqu’alors commencent à largement se faire ressentir… Ralenti par la perte de sa pompe, Peter est perdu de vue pendant de nombreuses minutes. Heureusement, il choisit le bon chemin et nous rejoint une première fois…

 

En repartant, je reste à l’arrière du peloton et vois que sur le plat, un trou se creuse petit à petit avec les premiers. Avec François, nous décidons de boucher le trou. Au départ, on espérait revenir tout de suite mais avec Nic devant, cela s’est avéré un peu plus long que prévu… Je me suis posé la question de savoir si c’était raisonnable mais bon, on n’a que le bien qu’on se fait et je préfère largement cette sensation à une côte escaladée rapidement. Bref, c’est au moins après 4 kilomètres roulés à bloc que nous revenons sur le premier groupe. Superbe effort. Inutile mais superbe quand même. Au pied de la descente qui suit, nous attendons le deuxième groupe … et puis Peter.

 

Nous enchainons avec la dernière côte officielle… Mes sensations se sont maintenant améliorées… au sein du peloton, je mène une allure constante et de plus en plus rapide. Content de moi ! Une petite erreur de parcours puis une dernière côte et nous arrivons au deuxième ravito où nous installons le porte vélo… pour Mister P.

 

Il ne reste que 40 kilomètres mais le groupe reste relativement homogène et sur les quelques plats que nous rencontrons, Nic continue d’imprimer un bon rythme…

 

Nouvelle surprise à Spontin où une course de côte nous impose un changement de direction… « C’est plus facile par là », nous dira une habitante en nous indiquant une côte dont le pourcentage devait par certains endroits approcher les 10%...

 

On remonte vers Durnal et là, pas de Maxence ni d’Arnaud. On apprend via GSM que Maxence vient de casser sa roue… Il attendra là… Un peu plus loin, plus de Sidney… Il était resté quelques minutes avec Maxence et avait pris pas mal de retard… On l’attend donc également. Ce sont ça également les soucis liés à un peloton.

 

A la sortie de Crupet, dernière côte. J’y vais molo en compagnie de Rod qui a retouvé une fameuse pêche. Dès que la route se refait un peu plus plate, nous relançons la machine et retrouvons une vitesse de croisière supérieure à 30… Grisant. On dépasse Nic qui est en train de faire l’état des lieux du peloton et essayons de rejoindre Tanguy, parti loin devant… Tout à coup, Nic repasse en trombe à côté de moi, je me mets tout de suite en danseuse sur mes pédales. Il y a 5m d’écart… Ca tire dans les jambes … plus que 4m, … ça tire dans les bras … je pousse encore… 3 m … je vais jusqu’au bout et j’explose alors qu’il ne me reste plus que 2m. Karamba, encore raté !

 

Après Assesse, cela n’est plus que de la « descente »… Je discute avec Rod et nous prenons de nouveau quelques mètres de retard… Au moment de rejoindre le groupe, l’Ekoi team a pris les choses en main… Tanguy, François C et Pierre se relayent. Taz, pas en reste, prend également quelques relais. Kevin, a pris quelques longueurs d’avance. Quant à Nic, il  est loin derrière, attendant en vain Arnaud qui s’est perdu dans ces ultimes kilomètres…

 

On se prend très vite au jeu… Je pense qu’il ne reste que 3 kilomètres. Je prends de gros relais avec Rod et puis, dès que nous revenons sur l’Ekoi team, j’attaque, espérant créer un trou sur le team et espérant rattraper Kevin pour partir à 2 loin devant… J’ai l’impression que ça marche… Je rattrape Kevin, reste quelques mètres dans sa roue et passe tout de suite à l’attaque… Finalement, il ne reste que 1 ou 2 kilomètres et il n’y a pas de raison d’en garder sous la pédale… Je suis à fond et là, je vois une pancarte « Namèche 7 ». Beaucoup plus que prévu… J’accuse un peu le coup et alors que je pensais quand même avoir pris pas mal d’avance, je vois repasser les Ekoi et Taz comme un train à côté de moi. Il va falloir réattaquer ! Rien à perdre, quitte à terminer loin derrière, je relance de nouveau… A chaque accélération, j’ai l’impression d’avoir fait un trou décisif, mais je comprends grâce aux ombres des autres cyclistes que la seule chose que je parviens à faire est de garder une haute moyenne et me fatiguer… Kevin repasse devant : impressionnant ! Je reste dans sa roue et reprends mon souffle. Tanguy et François font également leur part du boulot. Je tente une dernière attaque mais c’est finalement dans la roue de Kevin que nous terminerons cette interminable descente…

 

En résumé, une superbe journée… à refaire au plus tôt. Et également pour Arnaud qui nous a retrouvés une bonne demi-heure plus tard avec une quinzaine de bornes supplémentaires dans les pattes. Mais également et surtout pour Rod qui a terminé cette journée beaucoup mieux qu’il ne l’avait commencé…

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commentaires

N
<br /> Sympa le compte-rendu.<br /> Toi qui aime rouler à des vitesses élevées en fil indienne avec des passages de relais, voici un circuit à expérimenter ASAP qui permet de rouler su pratiquement 100 bornes avec 200m d+<br /> (pratiquement plat) : http://connect.garmin.com/activity/6326686<br /> C'est le long du canal de Willebroeck. Le genre de circuit idéal pour un entrainement typée triathlon. On essaye de ce booker une plage horaire pour le faire.<br /> A+<br /> <br /> <br />
Répondre
O
<br /> Effectivement à faire ASAP...<br /> <br /> <br />

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